Nous avons 64 invités et aucun membre en ligne

Jeudi - Sem. 17 2 5 Avr. Marc OPleine lune
Patience laissa brûler sa maison.

Article à lire

Souvenirs, souvenirs...

20-02-2019 Hits:3388 Jean BERTOLINO Aouragh Aziz - avatar Aouragh Aziz

Jean Bertolino a été grand reporter de guerre pendant 30 ans, puis responsable du service des grands reportages à TF1, avant de produire le magazine 52 sur la Une sur...

Read more

La faute à qui

20-03-2015 Hits:3487 Jean BERTOLINO Jean Bertolino - avatar Jean Bertolino

ce grand spoliateur des terres palestiniennes, qui croit qu’en s’arrogeant toute la Cisjordanie par des vagues d’implantations coloniales, il mettra un terme définitif à l’idée d’une résurrection de la Palestine...

Read more

Gare aux vipères

20-02-2019 Hits:3165 Jean BERTOLINO Aouragh Aziz - avatar Aouragh Aziz

Gare aux vipères ! Une sanie puante est venue entacher Le jaune printanier arboré par des gens Qui en ont assez de vivre comme des indigents Et par taxes ou impôts de se faire...

Read more

Discrimination systémique

11-09-2017 Hits:3505 Information Aouragh Aziz - avatar Aouragh Aziz

La Presse : http://www.lapresse.ca Brice avait 23 ans quand elle a déposé ses valises à Montréal, le cœur empli d’espoir. Environnementaliste au Bénin, elle a démissionné de son poste pour poursuivre des études...

Read more
FaceBookTwitterGoogle+Instagram

S'UNIR

Quand la mer gronde

6 Février 2018

Nous étions partis pour Antibes dans l’espoir de trouver le soleil absent de Paris depuis un bon mois. La tempête nous attendait. C’est beau la tempête et ça fait réfléchir.

 

Pas loin de ma fenêtre, un vert palmier s’agite

Comme un fou. Les mouettes se terrent. Démontée

La mer, dans un fracas d’écume, s’excite

Contre le vieux rempart furieusement heurté.

La mer, la mer, a pris son visage d’hiver

Gris, écumant, roulant des flots envahissants,

Qui submergeraient bien la terre toute entière

Si la gravitation ne freinait ses élans.

Alors à quoi bon enrager de la sorte

Ô mer qui peut si vite s’apaiser et séduire.

Oui, toi la grande bleue, si douce, si accorte,

Pourquoi donc, avec moi, aussi mal te conduire ?

C’est vrai, je ne suis rien qu’un flâneur solitaire,

L’infiniment petit d’une engeance assassine

Qui par tous ses déchets rend tes eaux bien moins claires

Et par ses faims ogresses tue ta faune marine.

Mais je ne suis pas seul à être ainsi songeur

Nous sommes des millions conscients que ta survie  

Dépend de nos actions, mais les accapareurs

Encouragent à tout va nos funestes envies.

Ô mer pardonne-moi, pardonne-leur aussi.

Nous ne savons toujours pas ce que nous faisons.  

Mais nous t’aimons c’est sûr comme on aime la vie

Et si un jour tu meurs, nous tous aussi mourrons.

La mer, la mer, a pris son visage d’hiver

Gris, écumant, roulant ses vagues de colère

Jean Bertolino

{jcomments on}

1091825
Aujourd'hui
Hier
Ce Mois
All days
591
564
13202
1091825

Votre IP: 18.191.171.235
25-04-2024

 Le respect de votre vie privée est notre priorité

Sur midelt.fr, nous utilisons des cookies et des données non sensibles pour gérer notre site.
A quoi nous servent ces cookies ?
Ils nous permettent de mesurer notre audience, de vous proposer des contenus éditoriaux et services plus adaptés et vous permettent de partager nos articles sur vos réseaux sociaux comme Facebook.
Cliquez sur le bouton pour valider votre consentement sachant que vous pouvez modifier vos préférences à tout moment sur notre site.